Tirer leçon de l'échec
L’échec est un outil d’apprentissage puissant.
Élaborer des expériences, des prototypes et des interactions et les mettre à l’essai : ces actions sont au cœur du design centré sur l’humain, tout comme de savoir que tout ne va pas fonctionner. Ceux qui recherchent des solutions à des problèmes majeurs sont condamnés à l’erreur. Toutefois, avec le bon état d’esprit, on tire forcément un enseignement de ces échecs.
Les concepteurs centrés sur l’humain ne connaissent pas d’avance la solution à un défi conceptuel donné. Ce n’est qu’en écoutant, en réfléchissant, en construisant et en peaufinant leurs esquisses de solution qu’ils et elles arrivent à une réponse utile pour les personnes qu’ils et elles espèrent servir.
« Échouez le plus tôt possible et vous réussirez plus vite ». La force de ce slogan, c’est qu’il nous autorise à nous tromper. Ceux et celles qui refusent de prendre des risques se ferment à ce qui serait une véritable chance d’innover.
Thomas Edison l’a exprimé parfaitement :
« Je n’ai pas échoué. J’ai simplement trouvé 10 000 solutions qui ne fonctionnent pas ».
Et pour un concepteur centré sur l’humain, décider de ce qui ne fonctionne pas, c’est découvrir ce qui fonctionne.
L’échec fait partie intégrante du design centré sur l’humain parce qu’il est rare de trouver la solution du premier coup.
D’ailleurs, ce n’est pas du tout ce que nous devons chercher à faire : il est préférable de faire naître quelque chose qui nous permettra de continuer d’apprendre, de poser des questions et de tester. Quant les concepteurs centrés sur l’humain arrivent à la bonne réponse, c’est parce qu’ils et elles ont d’abord trouvé assez de mauvaises réponses.
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